Te
parler nuits et jours
Durant
des mois qui ont fait des années
Incroyable
et tout autant incontrôlable
Beau
tellement, effrayant
Terrain
brûlant du travail de l'épure.
Douceur
du miel
Tranchant
de l'évidence
Mots
pleins de ce vide en toi
Toi
aussi tu me parlais
Et
puis le silence
Et
puis la porte qui se ferme.
Vibration
Du
dehors et c'est le dedans de la montagne
Et
le ciel, une membrane
Osmose
des flux à travers elle.
Un
corps ?
Oui,
suspendu
Paysages
en tableaux de lumières
Brise
printanière
Tempêtes
en coup de buttoir
La
vague qui atteint la plage
Île
vierge et sauvage.
Tout, absolument
Participant
De
son propre mouvement, interne
A
cette conversation toujours
Plus
intime...
Alors le silence ?
Comme
le vide
Comme
l'absence
Cela
ne veut plus rien dire.