J'ai
été marché, loin et longtemps
L'odeur
de l'herbe à chat dans la fraîcheur
Et
puis celle de la mandarine cueillie sur la branche
Sa
peau s'était déchirée et dans la poche
Elle
exaltait ses effluves d'agrume.
Devant
les poules en cage
Cet
arrêt obligatoire en cette pensée
« Que
ceux qui vous font vivre en ces conditions ! »
Et
puis, voir qu'en fait ils sont comme ça en eux, enfermés
Encagés,
prisonniers ne pouvant rien produire d'autre
Que
ce qui est à leur image.
Alors
passer mon chemin
Lire
les traces, oui !
Et
cela venait dire que les lire c'est les effacer
Tirer
derrière soi la route ou l'échelle
Stopper
le monde
Pour
commencer un autre ouvrage.
Non
pas ici, où cela finit
Mais
devant, toujours devant, ils sont.