Car
la femme qui enfanta, bien avant la confiscation de l'acte de
naissance par le corps médical, la promesse de sécurité et celle
de ne pas souffrir, ayant surfer la vague sait que dans tout acte
créateur l'univers entier participe. Elle a fait un avec l'enfant à
naître, elle a fait un avec son corps en transformation, et cette
danse est danse cosmique.
Voyage
si proche de la mort, où la raison n'a plus rien à dire tant le
doute et les certitudes sont fuites d'énergie, où fleurit la
confiance qui n'est ni de l'un, ni de l'autre. Cette forme de
confiance portée par la lumière qu'est la conscience, intelligence
oui. Car l'intelligence est bien au cœur de la relation, celle qui
ne cesse d'être au-delà de nos peurs et de nos arrogances.