Inconnu,
et nous pensons que cela vient de dehors, pénétrer une intimité
qui nous serait familière. Il n'en est rien ! Inconnu est notre
intériorité, le monde extérieur étant la projection du connu, des
savoirs, des certitudes, du mensonge, sur l'écran de l'esprit.
Dessous
la peau, dessous la surface, ce qui est invisible pour les sens
courants, forcément, notre intime, là où je suis le créateur de
cette créature qui vogue sur son propre océan.
Ainsi
l'homme se projette, par l’intermédiaire de ses prothèses que
sont les télescopes et satellites, jusqu'au mur de Planck, alors
qu'il connaît si peu les abysses et les profondeurs de la terre
mère, ce corps vivant dans toutes ses interactions savantes.
Mais
ce n'est qu'une image, la connaissance dont il est question ici, est
tout autre. Pour l'approcher définir un peu le mot matrice.
"Matrice",
ce mot a deux sens :
– le
monde extérieur, monde illusoire, monde reflet auquel nous sommes
attachés, et qui donc nous conditionne. Là où toute évolution
est impossible, seulement l'éducation, la répétition dans laquelle
nous voulons voir une amélioration de conditions premières, mais
c'est détérioration.
– le
monde intérieur, par lequel cela communique, partage, multiple,
chant vibratoire créateur en chacun.