Dérive ?
C'est
un faible mot pour parler de ces pratiques courantes d'une cruauté
telle que cela semble impossible, et pourtant !
Il
est dit : « Oui, il y a tout cela mais aussi... l'homme est
capable du pire comme du meilleur, etc. »
Sommes-nous
au marché ?
Sur
un plateau de la balance les gentillesses, les politesses, la culture
et son commerce, sur l'autre plateau ces crimes...
Mais
de quoi parle-t-on ?
Nous
parlons de conditions de vie qui tuent le sens dans les esprits
Nous
parlons de ceux qui travaillent et ne peuvent pas se loger décemment
Nous
parlons de ceux qui sans travail ne se loge plus du tout
Nous
parlons de la culture intensive qui rend stérile les terres arables
Nous
parlons des pratiques de pêche qui détruisent la vie marine
Nous
parlons des conditions d’élevage et d'abattage des animaux qui
finissent dans les assiettes
Nous
parlons de gaspillages et de famines
Nous
parlons de la main mise de quelques uns sur les richesses volées au
reste de l'humanité, volées aux autres espèces
Nous
parlons des guerres entretenues pour asseoir des pouvoirs
Nous
parlons d'une organisation vouée aux mensonges qui conditionnent
chacun de nous
Nous
parlons enfin de l'avenir des enfants après nous.
Cela
ne nous concernerait pas ?
Nous
serions impuissants ?
Alors
soit, soyons pleinement impuissants, mais cessons de faire comme si
"à côté de cela" nous pourrions vivre tellement
contents, à écouter le chant des oiseaux si beau... pendant que ces espèces disparaissent.