Inconscient,
la partie immergée, 90% pour l'iceberg, ce doit être quelque chose
de similaire pour la psyché humaine, peut-être plus.
Emprunter
les chemins de l'inconscient, ce n'est pas mon inconscient, il y a
quelque chose de collectif, quelque chose d'universel, quelque chose
qui traverse les lignes du temps dans cette dimension qui semble
infinie. L'inconnu est nécessairement infini.
Sur
ma frêle embarcation (ma conscience) pénétrer ce monde du rêve.
Des villes, beaucoup de villes, des rues, beaucoup de rues, des
passants, beaucoup de passants, et puis ce quelque chose à faire, ce
fil qu'on ne lâche pas, dont on se souvient au moment de l'oublier.
Une sorte d'urgence, plus ou moins canalisée, c'est elle qui a fait
descendre sous la fine couche de la surface.