L'homme
grand et mince, marchait dans cette rue où je l'ai vu.
Le pas un peu raide, et pourtant silencieux, cela faisait une musique
un peu triste, de celle qui vous raconte une histoire que chaque
histoire est différente.
Le
jour tombait et dans le crépuscule je ne pouvais distinguer son
visage, juste la musique de son déplacement. L'homme s'éloignait,
se fondant dans l'ombre, tandis que sa mélodie pénétrait chacune
de mes fibres attentives à ce chant.
Un peu triste ? Non,
finalement non ! Effet de ce qui est empreint d'infiniment de
sérieux, ce qui ne peut se mentir, juste être et qui déjà
s'efface.