C'était
l'époque où le mâle affolait la femelle, elles accouraient les
insolentes, les timides, les coquettes, les mystérieuses, les
effarouchées, et le mâle les contentait toutes.
Mais
voilà que le soc laboure bien trop profondément pour être
l'attribut d'un mâle et la folie trop grande pour que cela soit
contenu. Il faudra bien la franchir cette porte de la démence,
gargouilles et autres divinités menaçantes en farandoles.
La
franchir sans se laisser attraper par le bon sens qui condamne les
téméraires en les mettant sous tutelle. C'est un comble quand même
que ces systèmes pervers qui prétendent soigner, aider, et même
guérir.
Se
terrer ou fuir, jusqu'alors il n'y avait pas d'autres solutions, mais
la porte s'ouvre. Du coup il vaut mieux être des premiers à la
franchir, l'histoire s'accomplit qui disait que les derniers seraient
les premiers.