Par le bout du nez

Le penseur est méprisant

C'est sa condition

Sa conviction profonde

Plus il est doué en logique

Plus il est arrogant.

Il confondra

Sensibilité et sensiblerie

Le chaos avec le néant

Condamné par sa position

A traiter quantité négligeable.

Sa soif de reconnaissance

Briller à la pointe de la pyramide

Plus il l'a dissimule, plus elle le mène

Par le bout du nez.

Du haut de sa tour carrée

Ce que ne voit pas le penseur

C'est que l'intelligence du monde

Ne fait pas du monde une entité

Il ne voit pas non plus, que l'intelligence

N'est autre que l'interconnexion en tout point

Un tissu d'informations éminemment actif

Dont il se sépare pour prétendre à exister en tant

Qu'entité séparée

Ce qu'il ne voit pas et qui pourtant ne cesse de se préciser

C'est le processus d'auto-destruction qu'il génère du haut de sa tout carrée.

La communication (2)

Ou alors, il faudrait entendre la communication

Comme la diffusion d'une information

Les scientifiques communiquent ainsi de leur travaux.

Après quoi courent-ils ces grands penseurs ?

Après la sublime théorie, triomphe de la raison pure

Sur la nature.

Là où la matière résiste suffisamment à l'expérience

Entendue ici comme mise à l'épreuve pour la preuve

L'application technique et la commercialisation de méthodes.

Cette forme de communication ne pose pas de réel problème

Dans la forme actuelle de nos sociétés

Le seul écueil étant de se faire reconnaître par ses pairs.