Le
penseur, surtout celui qui a développé la science de la rhétorique,
met entre lui et la relation une montagne de savoirs, de
raisonnements. Il a toujours quelque chose à rajouter, jamais à
cours de développement, il peut même prétendre la simplicité mais
ne connaît rien de la magie de la simplicité.
Rien
ne lui échappe, rien ne doit lui échapper, il agit comme un
prédateur. Prédateur humain des temps modernes, il racle les fonds
de l'océan, pour autant il ne connaît rien des profondeurs, où
jamais il ne met les pieds.