vendredi 18 août 2017

Ecologie du coeur

Si tu la combats, la noirceur
Elle se renforce, c'est une loi de la nature
Qu'ainsi on devient plus fort.


Tu sais, ce n'était pas du sadisme
« Tendre l'autre joue », et puis
Tu n'es pas obligé d'en faire tant.


Le mélo c'est pas la peine
Suffit d'être là, en économie
Toujours, sans gaspillage.


Écologie du cœur et de l'âme
Être-là tout simplement.



 Le jardin vivant en Limousin. Mai 2017


Sur le bout de mes ailes...

Sur une musique très douce
Aussi légère qu'une brise printanière
Un voile se mouvait, si léger.


Tu sais, il ne faut pas avoir peur
De la noirceur... 



Terekke

Glisser d'un état à un autre
Voilà ce qu'ils ne savent pas faire
Enfermés dans cette pseudo réalité
Où ils font les comptes des réussites
Et des défaites
De quel côté va pencher la balance ?
Mais où es-tu toi ?
Où es-tu ?
Dans ce cochon que tu manges ?
Dans celui que l'on égorge ?
Dans celui qui vient de naître ?
Ah vite, vite, dessine lui une prairie !


La nuit est le moment propice aux glissades
Mais pas que...
Derrière les yeux clos
Dans l'ouverture
Dans le bien être
Mais pas que...
Dans l'attention dirigée
Souple et adroite
La maîtrise.




 Daren Bader

jeudi 17 août 2017

De la communion

Conversation intime
Qui se fait à un niveau où l'on ne l'attendait pas
La raison ne peut se satisfaire de cela
Pour elle la vie n'a de sens que si elle a une finalité
Et son drame est qu'il n'y a pas de finalité sans fin
La raison ne peut envisager sa propre fin.





Manger... ceci est mon corps.

La question de se nourrir de lumière, directement à la source sans en passer par des nourritures solides, et même liquides, avait été abordée ; aussitôt elle avait surgi telle une furie, hurlant que ce n'était pas possible et sans laisser de place pour une réponse elle avait surenchéri que tous ceux qui avaient tenté l'aventure étaient morts, MORTS, hurlait-elle.
C'est faux, mais aucune preuve ne peut convaincre le croyant, celle-ci croyait que ce n'est pas possible, et puis c'était tellement tentant : 
« Ils sont morts ? Mais les autres aussi ! »
Elle n'a pas compris tout de suite :
« Nous mourons tous ! »
Là, j'ai cru que sa rage allait l'étouffer, j'ai ri, mais j'ai ri, de bon cœur, vraiment de bon cœur. Et si elle n'avait été, tellement, tellement en colère, je l'aurai prise dans mes bras pour une accolade de l'amitié. Me suis contentée de lui sourire, et je me suis éloignée, lui laisser de l'espace, elle en ferait ce que bon lui semble.
Déjà je l'entendais critiquer, me critiquer, s'en prendre à ma personne, enfin c'est ce qu'elle croyait.

C'est fou ça, ces gens qui pensent pouvoir vous atteindre, alors que c'est à eux-mêmes qu'ils font du mal.
Tout est combat pour ces gens-là, se nourrir un combat, le vivant contre le vivant, alors que s'offre à l'humain, à ce niveau de conscience, s'offre la possibilité d'échanger directement au niveau des informations bien avant qu'elles ne se soient incarnées, bien avant ce stade de développement où la dualité par nécessité est conflictuelle.
Voilà !

Attention, je n'ai pas dit que c'est facile, c'est un travail en cours, il y a quelques pionniers... Y penser, y penser d'une manière positive c'est déjà participer de cette révolution en esprit.