mercredi 5 novembre 2014

La révolution du silence

La prison est mentale
Et le mental produit ce monde
Que je nomme le monde des hommes
Ou encore celui de la cité perdue
Tant nos sociétés et les règles qui la régissent
Et les institutions, et le discours des spécialistes
Et le niveau des relations qui y sont permises
M'apparaissent en dissonance, en rupture
Avec une autre dimension que je perçois dans la nature
Dans la nature lumière de toute chose
Et c'est bien en moi que cela se fait
En "moi", là où la prison de ce mental atrophié est sans effet.

C'est comme sortir d'une ville tellement bruyante
En tellement d'arrogances, de niveaux d'intolérance
D'indifférence, de mépris, de renfermement
Ici sur le trottoir des pics hérissés pour que ce "sans logis"
Ne puisse s'installer que c'est pas bon pour le commerce
Derrière des murs dans ces murs, des enfants soumis à la règle
Leurs esprits et leurs corps entraînés, conditionnés
La bonne forme, toujours la bonne forme !

Sortir, c'est interdit
Ils sont fous !
Ils ne peuvent rien en vérité contre cette liberté intérieure
Ces glissements en esprit, cette ouverture en conscience
Mental, tout est mental
Et au-delà de ma petite personne qui y trouve son compte
C'est bien certain, des informations s'échangent
Des informations comme des grains de sable
Dans les rouages de la grande machine du système sociétal
Qui s'est auto-proclamé, l'ordre du monde.


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