La
prison est mentale
Et
le mental produit ce monde
Que
je nomme le monde des hommes
Ou
encore celui de la cité perdue
Tant
nos sociétés et les règles qui la régissent
Et
les institutions, et le discours des spécialistes
Et
le niveau des relations qui y sont permises
M'apparaissent
en dissonance, en rupture
Avec
une autre dimension que je perçois dans la nature
Dans
la nature lumière de toute chose
Et
c'est bien en moi que cela se fait
En
"moi", là où la prison de ce mental atrophié est sans effet.
C'est
comme sortir d'une ville tellement bruyante
En
tellement d'arrogances, de niveaux d'intolérance
D'indifférence,
de mépris, de renfermement
Ici
sur le trottoir des pics hérissés pour que ce "sans logis"
Ne
puisse s'installer que c'est pas bon pour le commerce
Derrière des murs dans ces murs, des enfants soumis à la règle
Leurs
esprits et leurs corps entraînés, conditionnés
La
bonne forme, toujours la bonne forme !
Sortir,
c'est interdit
Ils
sont fous !
Ils
ne peuvent rien en vérité contre cette liberté intérieure
Ces
glissements en esprit, cette ouverture en conscience
Mental,
tout est mental
Et
au-delà de ma petite personne qui y trouve son compte
C'est
bien certain, des informations s'échangent
Des
informations comme des grains de sable
Dans
les rouages de la grande machine du système sociétal
Qui
s'est auto-proclamé, l'ordre du monde.
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mercredi 5 novembre 2014
jeudi 30 octobre 2014
La coupe
De
ses deux mains offertes en coupe
Je
voyais des faisceaux de lumière
Jaillir
sans un bruit..
Dans le vide le son ne se propage pas
Tout
a commencé dans le silence
Et pourtant pas de commencement.
Et pourtant pas de commencement.
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