jeudi 12 avril 2018

Le théâtre des marionnettes

Le mental humain pourrait être puissant mais le voici enfermé dans un huit clos qui se déroule sur l'écran de son esprit. Et si l'on considère le désordre, (que cet enfermement ne manque de produire), comme la preuve d'une manifestation de l'énergie vivante, vaut mieux réviser sa copie.
Ce n’est pas difficile de faire mouvoir ces ombres, attachées, soumises, dépendantes, il suffit de se consacrer à cela, argumenter habilement du bien et du mal, produire du langage en ce sens, décider de rites, introduire le culte des symboles, et puis bien nouer le sac afin de pouvoir le secouer, le secouer sans que rien ne puisse s'en échapper.

Ainsi l’enfant criant dans la taisure : « Il n’y a pas d’amour dans tout ça ! », ne parlait pas d’amour mais de mensonge. Elle ne voyait que ça en tant d’efforts des uns et des autres, en tellement de confusion.
L’amour dans toutes les bouches comme un but jamais atteint, à ne surtout pas atteindre, puisque l’amour n’est autre que lumière jaillissant dans la grotte qui dévoile la supercherie. C’est donc qu’en "eux" quelque chose sait, quelque chose qui tire bénéfice du mensonge et ne veut pas changer !

Déjà publié ici 


The Fall

2 commentaires:

  1. Si puissant ce cri ! de l'enfant qui voit !!!

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    1. Oui ! d'aucun que ce cri était silencieux, intérieur, dans une taisure très particulière...

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