Le
mental humain pourrait être puissant mais le voici enfermé dans un huit clos
qui se déroule sur l'écran de son esprit. Et si l'on considère le désordre, (que cet enfermement ne manque de produire), comme la
preuve d'une manifestation de l'énergie vivante, vaut mieux réviser
sa copie.
Ce
n’est pas difficile de faire mouvoir ces ombres, attachées,
soumises, dépendantes, il suffit de se consacrer à cela, argumenter
habilement du bien et du mal, produire du langage en ce sens, décider
de rites, introduire le culte des symboles, et puis bien nouer le sac
afin de pouvoir le secouer, le secouer sans que rien ne puisse s'en
échapper.
Ainsi
l’enfant criant dans la taisure : « Il n’y a pas d’amour
dans tout ça ! », ne parlait pas d’amour mais de
mensonge. Elle ne voyait que ça en tant d’efforts des uns et des
autres, en tellement de confusion.
L’amour
dans toutes les bouches comme un but jamais atteint, à ne surtout
pas atteindre, puisque l’amour n’est autre que lumière
jaillissant dans la grotte qui dévoile la supercherie. C’est
donc qu’en "eux" quelque chose sait, quelque chose qui
tire bénéfice du mensonge et ne veut pas changer !
Déjà publié ici
The Fall