dimanche 30 novembre 2014

Le mystère

Le mystère ? Ce que réellement je ne comprends pas, que je ne sais pas, que je ne peux en faire aucune idée, alors là, là, je suis vraiment silencieuse, à l'écoute, toute entière, sans peur, sans impatience, toute entière...
J'aime, cet inconnu qui se présente à ma porte, en son parfum à lui qui n'est pas le mien, il est là, c'est sans choix, peut être même qu'il ne me voit pas, c'est sans importance. Parce que, ce qui se passe dans cet espace, est juste, toujours juste.
Mourir ? Oui cela parle de mourir, la véritable communion, la véritable rencontre, c'est bien mourir à ce connu que je suis, qui va se fondre en cet inconnu, pour qu'autre chose soit, création.


5 commentaires:

  1. Ce bref écho clair et lointain qui achemine vers notre conscience ce qui était déjà vers elle confusément en route...

    RépondreSupprimer
  2. Oui, " déjà là" et "en route"... dans cette tension entre dire et taire...

    RépondreSupprimer
  3. Je ne me pose pas ce genre de question qui enferme dans un oui, ou un non.
    J'aime et c'est tout et tous que j'aime, l'ami qui m'apparaît dans la claire vison de la transparence, son sourire si beau, la voisine qui passe : « hello, bonjour Marie-Jeanne », le nuage qui court la petite plaine où j'habite, toi qui pose cette question. Et l'instant d'après, aimer ne veut plus rien dire, tant ce mot est dans le langage humain chargé d'attentes, de rétrécissements égotiques, de désir de posséder, de retenir ce qui déjà n'est plus.
    Au moment d'entendre pareille question, ce mot ne veut plus rien dire... au moment de l’insistance, là je n'aime pas.

    RépondreSupprimer
  4. Des mots que j'aime, ils sont beaux, ils disent si bien, ils sont du Journal du Veilleur (http://lejournalduveilleur.unblog.fr/2014/11/30/de-lair-dans-la-relation/).

    "De l’air dans la relation
    La caresse du vent qui ne demande rien, mais prend ce qui lui est offert sans jamais demander davantage. Il peut être là, sans risquer de s’éparpiller, il fait avec l’autre ce qu’il fait avec l’air, ouvre sa bouche, remplit ses poumons.
    Celui-ci lui est indispensable, mais il ne peut en retirer que ce qu’il peut libérer et jamais il ne peut le rattraper. Il doit le laisser passer, et pourtant que d’intimité, il lui a ouvert la porte et il est entré, a été partout comme chez lui a échangé de l’oxygène a emporté du carbone libre, insaisissable.
    Sans attache, c’est simple que notre attitude soit celle-ci les uns pour les autres, comme celle que nous sommes bien obligés d’avoir envers cette chose subtile qui nous fait vivre."

    Je suis en tout point en accord avec ce qui se souffle là.
    Belle journée à toi Cédric.


    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires