Ce
qui était fermement inscrit, plus audible que ce
langage en mots, c'était qu'il y avait quelqu'un ou quelque chose à
retrouver et que cela ne serait pas facile.
Le
handicap étant de devoir, approcher, toucher, goûter, ce qui se
présentait, et finalement constater que non, ce n'était pas ça.
Mais cette part aveugle quelque chose la guidait, sans empêcher que
les expériences se fassent. Des rêves, des signes qu'on voyait
nettement, délivrant ce message : non ce n'est pas cela, mais
tu feras cette expérience.
Et
puis est venu ce temps, ou voir le signe mettait un arrêt net,
tranchant, ne plus aller en expérience. Oh cela ne se faisait pas
sans grincement de dents, toucher l'impossible vous rabote dans votre
arrogance, et pourtant... pour chaque porte qui se ferme, une autre
qui s'ouvre.
Enfin,
cela est venu se dire : c'est bien "celui-là" que tu attendais.
Mais
attention, le jeu des portes qui se ferment et d'autres qui s'ouvrent
en plus d'intensité encore, une intensité redoutable.
Le
blanc plus éblouissant à chaque fois, le noir plus profond à
chaque fois...
Ne
plus avoir besoin de se consoler d'un état si beau.
"Et puis est venu ce temps, ou voir le signe mettait un arrêt net, tranchant, ne plus aller en expérience."
RépondreSupprimercomme si l'erreur(le loisir de l'errance) était devenue impossible.
... suite o)))
RépondreSupprimerEt puis... ce temps de l'expérience se réduisant encore et encore, ouverture/fermeture toujours plus rapide, mais en fait plus efficace, pleinement accepté.
Être aspirée par le mouvement
Atterrir en son centre
Immobile, vide
Si vivant...
Être cette vibration pleinement
Non plus surfer la vague
Être cette vague
Chacune des molécules d'eau
Et l'onde...
Ne pas bouger, surtout ne pas bouger
Et puis doucement se mouvoir
C'est encore-là, dis !
Alors accomplir son premier pas.
Cet acte imperceptible.
Belle journée à vous anonyme