Tu
descendais de la montagne
Ton
chapeau dissimulait ton visage
Entre
toi et moi ce pont qui franchit
La
profonde ravine
Allais-tu
le traverser ?
Ce
n'était pas la bonne question...
Tu
n'aimes pas les mots, tu n'aimes que le silence.
Quelle
folie que d'entreprendre ce travail de mise en mots !
Pour
qui, pour quoi ?
Tu
as déjà tout dit...
Pour
t'entendre encore ?
Pourtant
c'est dans le silence de mes propres mots
Que
je t'entends le mieux
Et
ce qui n'a pas été entendu ne le sera pas.
Pour toucher ce que je touche là
Mon
arrogance, mon ignorance
Mon
refus de voir ce qui est déjà fini
L'homme
se meurt
Il
est juste qu'il en soit ainsi
Il
se meurt pour qu'autre chose soit
Autre
chose dont on ne saurait rien dire
Que
tout ce qui le pourrait appartient au passé.
Derniers soubresauts d'une parole avant le silence sans retour...
RépondreSupprimerEsprit es-tu là ?
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