vendredi 18 décembre 2015

Des confusions

Lorsque le mental égotisé traite de l'illusion, il y a "moi" et l'illusion. Ainsi on se retrouve à discuter de l'illusion du temps tout en prônant le devenir. Renoncement à la plus simple expression d'une réflexion menée avec rigueur qui fait dire : « le temps n'existe pas, mais moi, je deviens plus grand, plus fort, plus sage, de jour en jour. »
C'est comme croire qu'avec ses pensées dirigées par le désir de... (mon bonheur, ma réussite, etc.), il soit possible de créer le monde. « C'est une question de volonté ! ». Là, rions ensemble, la farce est tendue de fils si grossiers. Comment nos pensées, bloquées au niveau le plus bas de la conscience, suggérées par nos instincts vitaux, déformées par la cristallisation de l'ego, comment ce mental atrophié pourrait-il créer ?
Dans cette mare, ça patauge, ça remue les immondices des générations passées, en rajoute une couche, niveau de confusion toujours plus dense, rien à voir avec la question de l'illusion.

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