Lorsque
le mental égotisé traite de l'illusion, il y a "moi" et l'illusion.
Ainsi on se retrouve à discuter de l'illusion du temps tout en
prônant le devenir. Renoncement à la plus simple expression d'une
réflexion menée avec rigueur qui fait dire : « le temps
n'existe pas, mais moi, je deviens plus grand, plus fort, plus sage,
de jour en jour. »
C'est
comme croire qu'avec ses pensées dirigées par le désir de... (mon bonheur, ma réussite, etc.), il
soit possible de créer le monde. « C'est une question de
volonté ! ». Là, rions ensemble, la farce est tendue de
fils si grossiers. Comment nos pensées, bloquées au niveau le plus
bas de la conscience, suggérées par nos instincts vitaux, déformées
par la cristallisation de l'ego, comment ce mental atrophié
pourrait-il créer ?
Dans
cette mare, ça patauge, ça remue les immondices des générations
passées, en rajoute une couche, niveau de confusion toujours plus
dense, rien à voir avec la question de l'illusion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires