mercredi 16 mars 2016

La créature séparée de son créateur

Ah, les enfers !
Ceux que tu crains si fort
Regarde tu les as laissés entrer
En ton corps, en ton esprit
Ton temple profané 
Ma pauvre mère !
Je ne peux rien pour toi
Et toi, tu ne le sais pas
Tu cours encore après tes chimères
L'autre, ton objet, ta chose à toi
Ta possession, ta rémission.

Si je te parle de cette autre façon
Tu n'entends pas
Je te retrouve toujours au même endroit
Avec tes gros yeux de colère
Gris comme ce ciel de plomb
Je ne peux rien pour toi
Et toi, tu ne le sais pas.

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