dimanche 24 avril 2016

Je ne sens pas bon.

Tu me dis que je ne sens pas bon.
Oui ça ce n'est pas nouveau.
Tu me dis que je ne suis pas à la hauteur.
Ça aussi, ce n'est pas nouveau.

Une fois, un jour de rentrée en Septembre, j'avais renversé le bol de café au lait sur la jolie jupe plissée, je la vois encore, un pied de poule en dégradé de gris, c'était assez joli. Bon sang, quelle furie ! « On va dire, tiens c'est la gou... qui pue, etc. ». La même que l'enfant de deux ans, regardait muette, position du témoin silencieux, « Qu'est-ce que c'est que ce monde-là ! Et ces gens ??? »
Et puis, il y a eu le Jésus, marcher avec lui... on connaît la suite de l'histoire.

Je devrai bien pleurer, retomber dans les plis de la désespérance ?
Non, c'est là, en moi, la douce vibration, le chant du monde, la peau de cochon tendue qui parle avec ses bourreaux. La force ne quitte pas, ni née, ni à naître, au-delà des consolations, là où la confiance n'est pas le contraire de la défiance.

2 commentaires:

Merci de vos commentaires