C'est
rigolo, parce que les retours en arrière je n'ai jamais aimé
Mais
jamais, je ne m'en suis pris à autrui pour en faire le reproche
Peut
être parce que je me suis toujours engagée seule.
Et
pour bien les sentir, c'est avec mon corps que je me m'étais dans
l'obligation d'en faire quelques uns afin de bien comprendre la
leçon.
Je
partais chercher le lait, et je me retrouvais à l'opposé chez
l'épicier, ah ça fulminait tout le temps de faire le chemin à
l'envers. Plus tard en vélo, arriver à la ville ne plus savoir ce
que l'on était venu acheter, obligée de retourner à la maison et là
encore, une grande colère contre soi, bien plus redoutable que
l'engueulade que la mère ne manquait pas de servir. Et même dans le
tricot !
Ben, tout ça c'est dans la tête, dans la mienne,
parce que la relation comme lieu de reproches, ça n'est pas
intéressant !
Il
y a bien longtemps que j'ai quitté ces contrées, solitaire
absolument, si rien d'autre n'est possible.
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