Te
parler, te parler encore
Et
tu n'aimes pas parler
Alors
te parler ici, dans ton silence.
Je
ne crains rien
Il
n'y a rien que l'on puisse me voler
Je
ne possède rien.
Parfois
je guette, la lumière là-bas
Qui
s'allume, qui s'éteint
Et
puis ne plus guetter.
Te
sentir arriver
Élévation
du chant vibratoire
Créer
mes propres images.
Rien
qui enferme, c'est vivant.
Rien ni personne ne peut piéger le vol farouche de la parole exigeante.
RépondreSupprimerEt bien sûr que si, cela se fait tous les jours !
RépondreSupprimerLa taisure fait cela.
La source empêchée de jaillir s'enfonce dans la terre et rejaillit par des voies plus propices.
RépondreSupprimerOui, oui, je l'espère, je le veux, je le décide !
RépondreSupprimerMirage du désir
RépondreSupprimerJamais soif ne fit sourdre Source.
Mais que croyez-vous ? Quelle serait donc cette force qui fait naître les enfants en corps et en esprit, dans cette conscience claire des premiers instants, si ce n'est le désir qui est le leur ?
SupprimerLe voyage vers la source est un voyage à contre désir.
RépondreSupprimerLibre à vous de vous déposséder de votre propre essence. Vous êtes la source !
SupprimerFait-on abstraction du vent en marchant contre le vent?
RépondreSupprimerLol, mais pourquoi donc marcher contre le vent, alors que l'on peut marcher avec lui ?
SupprimerMais bon si vous le faites, c'est que vous en tirez quelques bénéfices, et cela vous appartient.
Au fait, possède t-on sa propre essence quand on ne possède rien?
RépondreSupprimer;-)
Voyons il n'y a pas moi et mon essence (ce n'est pas une qualité, c'est intrinsèque).
Supprimer"libre à vous de vous déposséder de votre propre essence' pour dire combien votre "voyage à contre désir" m'apparaît comme... vouloir se séparer de ce que l'on est ici et partout à la fois, finalement le summum du désir ! :)
Ce n'est que d'un summum que l'on découvre l'autre rive...
RépondreSupprimerAlléluia !
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