L'enfant
ne savait pas imaginer le mal
Le
mal habitait sa propre imperfection
On
ne tarissait pas de reproches et d'exigences
A
son encontre
C'est
ainsi !
Mais
elle ne savait pas imaginer le mal.
A
chaque information parvenue jusqu'à elle
Au
fils du temps, des massacres, des atrocités
En
elle c'était une mort, destruction totale
A
chaque fois reconstruire
Et
puis un jour ne plus le faire
Inutile !
Inutile
de construire, des cités, des théories, des politiques
Des
tours à l'assaut du ciel
L'idée
de la suprématie de l'homme sur les autres espèces
Inutile !
Vivre,
s'éveiller est tout autre
Bruissement
des feuilles sous tes pas...
Je suis souvent déconcertée en te lisant.
RépondreSupprimerKipling écrivait "si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie..."
Être un homme est-ce sans cesse recommencer, ne jamais baisser les bras... ou admettre un jour qu'on est peu de chose et se fondre dans la nature si accueillante pour y trouver la paix ?
Je ne sais pas. Vivre est sans doute dans un entredeux pas si facile.
Passe une douce journée Miche. Amitiés.
Lol, que la tienne soit douce aussi.
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