samedi 15 octobre 2016

"Pour faire le portrait d'un oiseau"

A force de le dire
Et ce dès le premier instant
A force de le vouloir
Voilà que tu disparais.

Nous disparaissons tous
Du champ du connu
S'endormir puis l'éternel sommeil
La mort.

Pourtant, je n'en ai jamais entendu d'autre
Revendiquer, invoquer, annoncer
Ce retrait en corps et en esprit
Je ne pleure plus.

Les bras ballants
Dans cet oscillement
Te regarder
T'écouter.

Je ne te cherche pas
Tu es là en moi
Même si je ne suis pas en toi
Au point que nulle part, je suis.

Nulle part, et partout
Où les formes s'effacent
Onde et particules
En cette danse.
 

4 commentaires:

  1. Salés, au bout de la langue... n'est-ce-pas œuvre de déni ?

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  2. Oui salés, et la gorge nouée, mais ce n'est pas "œuvre de déni"... la force consciente travaille, art de rêver... changement profond, graines pour les générations à venir...

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  3. On ne peut compter sur les autres...

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  4. C'est en chemin, nous travaillons à combler ce précipice :)
    Et si pour le moment "les autres" viennent à nous manquer, nous pouvons les aimer, les aimer toujours plus.

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