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vendredi 15 mars 2019

Dans cet effacement...

Dans l'effacement de la grille de lecture
Qui fait : "ma vie qui n’est pas la tienne"
Au point de pouvoir se sentir à l’abri
Du malheur des autres
Ou encore jaloux du bonheur de ceux-là
Dans cet effacement...




lundi 31 décembre 2018

Ce qui n'est plus... pourquoi le faire durer ?

Vouloir la réparation pour un passé
Jugé insatisfaisant...
C'est quelque chose de trimbaler ainsi
Ces vieilleries qui ne sont plus 
Alors qu'il est possible d'effacer le tableau
Page neuve !

L'effacer chaque jour c'est mieux
Le sommeil est un bon appareil de digestion des peaux mortes
Malheureusement au moment du réveil, nombreux
Sont ceux qui remettent les habits de la vieille
Et c'est reparti, ce n'est pas pour aujourd'hui
La rencontre avec le Nouveau.



Roj Friberg (1934-2016)

samedi 10 février 2018

Oublie-moi !

Il y a deux façons d'oublier, mais peut-être faudrait-il oublier ce mot et en inventer deux autres pour dire plus justement.
Il y a cette amnésie qui vient couvrir le bruit des remords, des regrets, des amertumes en bouche et en cœur, à force, à force de souffrance qui jamais n'accomplit son travail de feu d'amour, le cerveau bien fatigué se met à ne plus savoir, il entre en insensibilité. Cet oubli-là qu'on appelle aussi le déni, processus psychologique qui vise le confort, puisque la personne s'est consacrée à l'illusion de sécurité. Maladie dégénérative !

A l'autre extrémité, sans que l'on puisse dire qui serait en haut, qui serait en bas, à l'opposé donc ! Claire conscience, le feu amour a tout brûlé, sans fumée, ni résidu ! Ciel vacuité, le cœur si léger que c'est vrai ! il a des ailes. Lumière, tout est beau, si beau, vrai, si vrai, lumière ! Tout est là, plus rien derrière, rien devant non plus... tu sais devant ça n'existe pas, ce n'est que du derrière projeté ! 
Tout est là, si beau, si vrai... infinitude et complétude. 



 Internet

samedi 15 octobre 2016

"Pour faire le portrait d'un oiseau"

A force de le dire
Et ce dès le premier instant
A force de le vouloir
Voilà que tu disparais.

Nous disparaissons tous
Du champ du connu
S'endormir puis l'éternel sommeil
La mort.

Pourtant, je n'en ai jamais entendu d'autre
Revendiquer, invoquer, annoncer
Ce retrait en corps et en esprit
Je ne pleure plus.

Les bras ballants
Dans cet oscillement
Te regarder
T'écouter.

Je ne te cherche pas
Tu es là en moi
Même si je ne suis pas en toi
Au point que nulle part, je suis.

Nulle part, et partout
Où les formes s'effacent
Onde et particules
En cette danse.