mercredi 15 février 2017

De cette écriture en pleins et en déliés

Il y a « j'aime », alors un objet d'amour et moi qui aime
Cela offre toute liberté à autrui, étreint la plainte en moi
Traverser les déserts, rester derrière les portes fermées
Et les voici qui s'ouvrent les portes, et les bras, et les mains
« Oh ma joie, mon doux, mon ami »
Ne rien réclamer, toujours moins
Il n'y a rien à redire puisque cela se fait, ce travail, en plein et en déliés.


Et puis, il y a l'amour
État de liberté si grande en soi, plus d'objet, plus de sujet
Indifférenciés, tout est lumière, au bout de laquelle est la vacuité.


6 commentaires:

  1. Certes, il ne faut confondre les nourritures terrestres avec les nourritures célestes !

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  2. Ah, pourquoi ramener toujours les choses à ce niveau duel où les choses se combattent ?
    Enfin, grand bien vous en fasse !

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  3. Bien, mais alors pourquoi ces portes qui s'ouvrent et se ferment ? Que vous justifiez comme un travail.
    Quel travail ? En passer par aimer pour connaître l'amour sans sujet ni objet ?

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  4. Je comprends. Il serait bien, n'est-ce-pas de ne pas en passer par aimer ? Mais voilà, nous sommes nés.

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  5. Ainsi le chemin d'aimer, de s'attacher et se détacher, d'être aimé et de ne l'être plus, est le chemin qui mène à l'amour.

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  6. Je n'ai pas dit cela, et je pense qu'il n'en est rien. Comme les deux axes qui soutiennent et traversent le vivant, certains en ont fait une croix, d'autres la porte.

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Merci de vos commentaires