vendredi 14 avril 2017

De l'humanité ?

L'humanité 
Est-elle un troupeau
Qu'elle ait besoin de bergers 
Pour la diriger ?

4 commentaires:

  1. LE BERGER ET SON TROUPEAU

    Quoi ? toujours il me manquera
    Quelqu'un de ce peuple imbécile !
    Toujours le Loup m'en gobera !
    J'aurai beau les compter : ils étaient plus de mille,
    Et m'ont laissé ravir notre pauvre Robin ;
    Robin mouton qui par la ville
    Me suivait pour un peu de pain
    Et qui m'aurait suivi jusques au bout du monde.
    Hélas ! de ma musette(1) il entendait (2) le son ;
    Il me sentait venir de cent pas à la ronde.
    Ah le pauvre Robin mouton !
    Quand Guillot eut fini cette oraison funèbre
    Et rendu de Robin la mémoire célèbre.
    Il harangua tout le troupeau,
    Les chefs, la multitude, et jusqu'au moindre agneau,
    Les conjurant de tenir ferme :
    Cela seul suffirait pour écarter les Loups.
    Foi de peuple d'honneur, ils lui promirent tous
    De ne bouger non plus (3) qu'un terme. (4)
    Nous voulons, dirent-ils, étouffer le glouton
    Qui nous a pris Robin mouton.
    Chacun en répond sur sa tête.
    Guillot les crut, et leur fit fête.
    Cependant, devant qu'il (5) fût nuit,
    Il arriva nouvel encombre, (6)
    Un Loup parut ; tout le troupeau s'enfuit :
    Ce n'était pas un Loup, ce n'en était que l'ombre.
    Haranguez de méchants soldats,
    Ils promettront de faire rage ;
    Mais au moindre danger adieu tout leur courage :
    Votre exemple et vos cris ne les retiendront pas.

    http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/fablesit/bertroup.jpg

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  2. Oui, alors l'humanité est-elle ce troupeau ?
    Ou bien est-elle maintenue dans cet état ?

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  3. Il a été dit aussi : le seigneur est mon berger...
    Le Seigneur est mon berger :
    je ne manque de rien.
    Sur des prés d’herbe fraîche,
    il me fait reposer.

    Il me mène vers les eaux tranquilles
    et me fait revivre ;
    il me conduit par le juste chemin
    pour l’honneur de son nom.

    Si je traverse les ravins de la mort,
    je ne crains aucun mal,
    car tu es avec moi :
    ton bâton me guide et me rassure.

    Tu prépares la table pour moi
    devant mes ennemis ;
    tu répands le parfum sur ma tête,
    ma coupe est débordante.

    Grâce et bonheur m’accompagnent
    tous les jours de ma vie ;
    j’habiterai la maison du Seigneur
    pour la durée de mes jours.

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  4. Lolll, oui, je vois.
    Ainsi se lie l'humanité, la grappe, cet amour qui fait promesse de : "Je serai toujours là pour toi" et qui hurle d'effroi devant les portes de la mort.
    C'est fort ça ! Fort de bouchon !

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