mercredi 13 septembre 2017

Cette naissance tant attendue

Il y a ces promesses faites aux gueux
Gens du peuple qu'il faut asservir
Pour des tâches utiles à enrichir
Les déjà riches, les puissants de ce monde.

Parmi ces promesses, celle du paradis
A l'évidence on ne va pas au paradis
Avec son corps, poussière tu retourneras
A la poussière, ont-ils dit.

La promesse ce n'est pas ça bien sûr
L'espoir fait vivre !
Alors l'âme quitte le corps, à la mort
Pour s'en aller au paradis, au purgatoire, etc.

Ça c'est ce qu'ils ont dit, qui a conditionné
Les esprits d'un grand nombre d’adhérents
Aux religions patriarcales et monothéistes
Les croyants des textes dits sacrés.

Ce scénario, rien ne t'oblige à y adhérer
Tu peux même Voir en toi, ces conditionnements
A la punition et à la récompense, à la génuflexion
A la soumission au plus grand, quel qu'il soit.

Et puis, aussi, tu peux permettre
Dans ce mouvement d'ouverture qui ne cesse
De s'amplifier, que d'autres informations jaillissent
En toi, changeant ta relation au monde.

Alors dans ce processus évolutif, incessant
Dans ce travail en toi, que tu as décidé librement
La graine, l'enfant nouveau, une petite âme
Tous ces mots sont  imparfaits, pour dire cet éveil.

Beaucoup de matière première, inconscience
Pour permettre l’émergence de la conscience habitée
De la conscience individualisée, la seule qui donne
Naissance à l'âme en tant qu'entité.





                            Louis Janmot           

2 commentaires:

  1. J'aime cette âme qui naît comme le papillon né de la chenille !
    C'est un beau langage poétique, pour une âme qui ne saurait rester enfermée.

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  2. Ah, ça c'est sûr ! L'âme ne supporte l'enferment, libre toujours !

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