Quand
tu te dis une chose
Une
chose vraiment difficile à faire
Le
genre de choses que tout le monde clame
Que
c'est impossible !
Et
qui aura été étiquetée ainsi en ton corps-esprit
Par
le conditionnement auquel toute naissance
Dans
cette dimension impose
Quand
tu dis, que pourtant, tu le sais
« C'est
là que je dois aller »
Cela
EST impossible.
Tu
auras pourtant essayé par cette voie de la raison
De
la volonté, de la décision, un grand nombre de fois
Au
risque de te décourager
Mais
tu n'as pas la fibre du laisser-aller
Alors
un jour, où tu te seras assis pour un moment
Regardant
tout ça, d'un œil posé, tranquille aussi
Tu
Vois, le passage, tu vois qu'il est tout à fait inutile
Et
même nocif de se dire : « C'est là que je dois aller ».
Je
ne suis pas entrain de dire que cela ne fonctionne pas
Pour
les petites choses de la vie qui se réalisent sur le plan
Matériel,
bien concret, bien défini, bien limité
Je
suis entrain dire que pour l'essentiel, un "chemin de vie"
Cette
formulation ne fonde qu'un empêchement, une négation
A
tel point que l'on peut se demander s'il n'est pas l'expression
D'un
vœux pieux, ces vœux que l'on fait tout en sachant
D'une
manière consciente ou inconsciente qu'on ne le fera pas
Pas
même le premier pas, juste le simulacre.
Quand
tu sais profondément, assurément, que c'est là que tu vas
C'est
comme si tu y étais déjà
Alors
la seule chose que tu ais à faire, c'est de faire un pas
Le
premier qui est aussi le dernier
Il
n'y a plus pour toi que des premiers pas
Qui
sont aussi des derniers
Si
tu es dans l'attention tu vois dans chaque pas la globalité
Chaque
pas te fait être, déjà, où tu vas.
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