vendredi 15 septembre 2017

D'innombrables pas, en un seul pas.

Quand tu te dis une chose
Une chose vraiment difficile à faire
Le genre de choses que tout le monde clame
Que c'est impossible !
Et qui aura été étiquetée ainsi en ton corps-esprit
Par le conditionnement auquel toute naissance
Dans cette dimension impose
Quand tu dis, que pourtant, tu le sais
« C'est là que je dois aller »
Cela EST impossible.

Tu auras pourtant essayé par cette voie de la raison
De la volonté, de la décision, un grand nombre de fois
Au risque de te décourager
Mais tu n'as pas la fibre du laisser-aller
Alors un jour, où tu te seras assis pour un moment
Regardant tout ça, d'un œil posé, tranquille aussi
Tu Vois, le passage, tu vois qu'il est tout à fait inutile
Et même nocif de se dire : « C'est là que je dois aller ».

Je ne suis pas entrain de dire que cela ne fonctionne pas
Pour les petites choses de la vie qui se réalisent sur le plan
Matériel, bien concret, bien défini, bien limité
Je suis entrain dire que pour l'essentiel, un "chemin de vie"
Cette formulation ne fonde qu'un empêchement, une négation
A tel point que l'on peut se demander s'il n'est pas l'expression
D'un vœux pieux, ces vœux que l'on fait tout en sachant
D'une manière consciente ou inconsciente qu'on ne le fera pas
Pas même le premier pas, juste le simulacre.

Quand tu sais profondément, assurément, que c'est là que tu vas
C'est comme si tu y étais déjà
Alors la seule chose que tu ais à faire, c'est de faire un pas
Le premier qui est aussi le dernier
Il n'y a plus pour toi que des premiers pas
Qui sont aussi des derniers
Si tu es dans l'attention tu vois dans chaque pas la globalité
Chaque pas te fait être, déjà, où tu vas.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires