Il
est plus simple
Plus
économique de s'en vouloir à soi
Plutôt
que d'en vouloir aux autres
C'est
tout à fait singulier
Prendre
en charge
Il
n'est pas certain que l'autre le ferait
Et
jamais on ne pourrait en avoir la certitude
Alors
que là...
Prendre en soi
Un
instant s'en vouloir
Un
instant je me souviens
Combien
je suis laide et mauvaise
Pas
à la hauteur, qui ne mérite pas
Ne
pas se séparer, ne pas s'éloigner
Ne
pas juger, ne pas justifier
Digérer....
L'instant
d'après,
C'est
tout neuf !
Palmiers
et manguiers
Sur
la route s'inclinent doucement
Le
soleil a passé la montagne
Descendant
vers le large
Il
est très chaud déjà.
Je ne comprends pas Miche, comment pourrait-il être plus simple de prendre en charge une faute que l'on a pas commise ?
RépondreSupprimerC'est ma faute, c'est ma très grande faute, j'ai lu quelque part sur ton blog que c'est pas ton truc !
Alors quoi ?
Ce que je propose, que je fais en ces mots, c'est justement de ne pas rester bloquée à ce niveau de "c'est ta faute ! Non c'est la tienne !" Etc.
RépondreSupprimerC'est la marche au-dessus, je n'attends rien, je n'attends rien de personne, si quelque chose vient, je pourrais toujours le prendre avec infiniment de gratitude.
Comme je n'attends rien, il me faut régler cette tension par moi-même, il n'y a pas d'autre façon de le faire que de la prendre en soi. Essayes tu verras, remontent toutes les blessures du passé qui étaient là dans l'ombre.
Allons riions un peu : moi je vois ma mère, un jour de rentrée scolaire, j'avais 8-9 ans, j'avais renversé mon bol de café au lait sur ma jupe, elle l'avait passée à l'eau et devant le four ouvert je séchais avec la jupe. Elle hurlait : "On va dire voilà cette salope de miche..."
Tous ces souvenirs et cette discorde présente, tout cela par la magie de tonglen, (prendre en soi le négatif sans en juger, ni justifier) pfffffffffffff mutation, libération, finit la tension.
Te voilà en mesure de faire ce qu'il y a à faire.
Voilà Mala, j'espère avoir été claire. Je ne dis pas que tu dois faire cela, que tous doivent faire cela, non ! Je dis ce que je fais.
C'est clair et me voici d'accord, je pensais que ce que tu proposais était de demander pardon, pardon à autrui, pardon à dieu, pardon ...
RépondreSupprimerAh non, bien sûr que non, rien à voir avec cette chose de demander ou donner pardon.
RépondreSupprimerC'est en soi la méditation de tonglen, là où le dialogue n'est pas possible.
Dans le dialogue il n'y a pas un fautif et un juge, un qui serait à s'agenouiller et l'autre d'accorder son pardon.
Je reviens... non pas te chercher Miche !!! ^^ mais pour cette question de la bonne hauteur ?
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Qui a pu te mettre dans la tête une idée pareille ?
Je remarquais déjà que toutes les personnes d'une grande sensibilité comme toi, attirent des genres bourreaux, qui sont très doués pour ce genre de réflexion, voir pire !
Alors cette idée de prendre en soi, ce qui finalement ne t'appartient pas, cela me semble dangereux !
Penserais-tu au couple "surdoué et pervers narcissique" ?
RépondreSupprimerC'est une réalité, mais je me serai mal exprimée, parce que "prendre en soi" ne consiste pas à se vautrer dans l’auto-apitoiement, tout au contraire.
Être, ne pas être à la hauteur, ne peut être que dans la comparaison, le jugement, cela concerne le mental qui raisonne, voir un ego boursoufflé.
La méditation de tonglen n'est pas de ce niveau-là, le penseur n'est pas séparé de sa pensée.
Oui je pensais à cette configuration...
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/iJ_ykmA9cqo
C'est intéressant, c'est une explication.
SupprimerLe problème avec les explications c'est qu'elles viennent après coup, qu'elles prétendent pouvoir mettre un terme... à ce qui est déjà fini, qui appartient au passé. Du coup, elle enferme en des personnalités, des problématiques.
Ma production de mots ne vise pas à produire des explications, ni à proposer des solutions, c'est une respiration, voilà tout.
Je comprends...
RépondreSupprimerCe qu'il faut comprendre c'est que l'on peut décider de rencontrer ce qui tranche en soi.
RépondreSupprimerOn ne peut véritablement le rencontrer que dans l'autre, parce qu'il est sans pitié