jeudi 30 novembre 2017

Silence, tu disais "silence"...

Ce qui n'est pas consolable
Ce qui donc ne se raconte pas d'histoire
Ce qui ne se justifie pas
Ce qui ne prétend aucune vérité
Le mot n'est pas la chose.

Le mot silence n'est pas le silence
Et ce serait quoi le silence ?
Le fait de ne pas parler aux autres ?
De leur imposer le mur de la taisure
Un personnage drapé, caché dans son ombre ?

Le dialogue intérieur n'est pas le silence
Le vivant ne cesse de communiquer
Le silence serait-il quelque chose d'artificiel ?
Une sorte de prétention, une forme d'isolement
Une comédie qu'on joue au monde.

Comme les milliers de personnages qui jaillissent
Comme autant de pseudos qu'il faut nourrir
Dans des buts, des discours, des relations
Ainsi on jouerait à..., être silencieux, être mystérieux
Être inaccessible, telle l’inaccessible étoile.

Le silence n'est pas un prétexte !





4 commentaires:

  1. Quand on réclame le silence, c'est qu'on veut qu'on nous foute la paix !
    Si le silence est lié à un état interne de médiation... on ne saurait le réclamer à autrui !
    Si c'est le fait de ne pas prononcer de parole, alors là... autant être muet !

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  2. Je ne l'ai pas fait en ces mots, mais je différencie ce que je nomme la "taisure" que l'on s'impose à soi-même ou aux autres, et le silence quand on ne ressent pas le besoin de faire du bruit.

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  3. J'aime assez penser au silence - qui n'est pas vraiment le silence, pourtant, car je n'ai jamais expérimenté l'absence totale de bruit - qui est celui où l'on ne ressent pas le besoin de faire du bruit.
    Je crois que nous avons tous besoin de ces moments-là. :)
    Douce et belle soirée, Miche.

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  4. Oui Quichottine... :))))
    Elle est déjà bien entamée, et belle...

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