lundi 20 novembre 2017

Ta souveraineté

Quand tu pousses cette porte 
C'est une image, parce qu'en vérité
Il n'y a pas de porte
Quand tu oses le sans filet
Et ne va pas t'imaginer qu'il s'agisse de te jeter
Dans le vide de la ravine
Non ! Moquerie de la raison que cela
Le sans filet, c'est aller sans les certitudes d'hier
Ce n'est pas une amnésie
Tu n'as pas besoin de réapprendre à marcher
Ni réapprendre à parler, à compter
Encore que parler et compter changent considérablement
Quand ils ne sont plus sous l'emprise du conditionnement passé


Donc quand tu fais cela, sans peur, sans aucune excitation
Entrer dans le secret du secret, en toi
Alors que  tu n'es plus dans cette attente souffreteuse de l'autre
Que tu ne dépends plus ni des promesses, ni des jugements
Ni des « on dit », ni des « il faut que », etc.
Quand tu fais cela vraiment...


Pensais-tu que j'allais te dire ce que tu vois (rires)
Ce que tu sens, ce que tu découvres, ce qu'il t'arrive ?
Je n'en sais fichtrement rien, je ne sais que pour moi
A toi de découvrir, ton chemin qui a du cœur
Ton chemin dans ton unicité retrouvée.




 Kulikaya Nadia

4 commentaires:

  1. Bonsoir Miche,
    je pense que l'amnésie est chez moi avant les délirium, l'oublie a été un cadeau, ne plus se supporter ,se respecter soi même les autres n'est pas chose facile. Les frontières ne servent qu'à être utilisé, avant, je me suis rattaché a une ou deux semaine idyllique(sa a duré plusieurs année dans ma tête) qui n'est toujours un peu la, c'est la que j'aie décider d'oublier, pas fermer la porte non mais laisser la porte close avec un grand bandeau psychique "censurer", voila c'etait mon idée sur quelque mots, mais j'aie rebondi, un boulot nouveau pote un toit une famille, je me suis barré vite loin, pour oublier etc.
    https://www.youtube.com/watch?v=3Ec3AMv-QEo
    Une chanson que j'aie trop écouté (du punk parisien)
    "Ce n'est pas une amnésie
    Tu n'as besoin de réapprendre à marcher
    Ni réapprendre à parler, à compter" :))))

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  2. Bonjour Cres
    Il est vrai qu'il y a des expériences si traumatisantes qu'elles mettent en place des effacements utiles à la survie psychique. C'est psychédélique...
    "Aller sans les certitudes d'hier" donc sans certitude, ne vient qu'avec quelque chose d'assez puissant, sans que cela soit nécessairement la conséquence d'un traumatisme dans lequel "l'image du moi" aurait été mise à mal.

    Pour ma part, c'est étrange, à la fois les certitudes d'hier ont foutu le camps, encore que je n'en ai jamais eu beaucoup sauf en ce qui concerne quelques attachements privilégiés (amoureux, maternels) et en même temps je peux le dire "je n'ai rien oublié". Il me semble même que ma mémoire s'ouvre à d'autres souvenirs, avec toujours plus d’acuité.

    Ces mots que tu ramènes du texte, Cres, sont des mots qui viennent de loin...

    Belle journée, dans la paix.

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  3. OUahhh, c'est beau, c'est vrai, à approfondir chaque jour...

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