Il
y a les tenants du : nous sommes en bonne voie, certes il y a
encore beaucoup à faire, mais retroussons nos manches et nous
vaincrons.
Il
y a les pessimistes : c'est foutu, c'est trop tard !
Nombreux
sont ceux qui vont d'une affirmation à l'autre, au gré des
informations, les bonnes et les mauvaises.
Il
y en a même qui tente la pesée, classant ces informations sur un
plateau ou l'autre de la balance, ils ne voient même pas que cela
les occupe tout le temps, et pendant ce temps, la terre poursuit sa
course dans l'univers.
L'analyse
tout aussi savante qu'elle soit, a toujours un métro de retard, et
quand je dis « un », je suis bien gentille !
L'analyse travaille sur du matériel mort, disséqué, divisé, où
l'on aura isolé des termes, des catégories, et dans sa très grande
ignorance du vivant, elle dit des conclusions qui sont fausses
toujours !
Le
plus chouette c'est quand l'analyseur se dresse becs et ongles pour
défendre, pour imposer ses prévisions.
Le
vivant lui, n'a pas attendu, il court là-bas la prairie, il ne
s'arrête jamais. Naissance et mort et naissance encore...
Lavander
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