Il
est tellement silencieux ce chant, que pour l'entendre il faut que le
bruit en soi baisse considérablement. Mais cela ne suffit pas, parce
qu'il faut beaucoup d'énergie pour percevoir la vibration de cette
musique.
Pourtant,
même au milieu du tumulte des activités humaines rendues folles en
tellement d'efforts et de tensions, et d'agressions, je l'entends... paysages de montagnes là où
l'air reste pur, une prairie d'herbes vertes fleurie de rouges, de
jaunes, de mauves, des fleurs ! aux parfums subtiles,
frais, tant de fraîcheur...
Glisser
sur le bord des formes, le son d'une flûte... un rideau de pluie
égraine ses notes, l'infiniment grand et l'infiniment petit se
marient, incandescences de bulles qui s'élèvent en rouge, en jaune,
en mauve, explosion de connexions...
Où
ça ?
En
moi, en toi peut être, cela n'a plus de frontière...
Slovénie Lever de soleil sur le lac Bled
Très belle forme poétique qui ne cache pas la profondeur de la pensée.
RépondreSupprimerMerci à toi Ariaga
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