Qu’il fait naître un sourire
Comme ça sans raison
Si léger, presque imperceptible
Juste frémissement de l’âme
Dans un frôlement à peine.
Aussi, il se montre si puissant
Fouillant les chairs et les esprits
Abattant les frontières
Toutes ces barrières
Dressées sur le fleuve vivant.
Encore, dans la maison
Par la fenêtre laisse un rayon pénétrer
Si doux se poser au milieu de la tablée
Là- bas, il court parmi les bruyères
Caressant les thyms, et l’arrondi des pierres.
Au cœur de la détresse, de la violence même
Il accueille celui qui s’en remet
Absolution sans limite.
Cela habite, cela se fait, touches de lumière
Embrasement d’un si long instant
Longue marche dans la paix du soir
Réveil dans le tranchant du jour
Dans l’intensité et dans la tendresse
Ce monde là, je ne l’espère pas
Il est là...en moi.
Déjà publié ici
Berit
Hildre
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