Celles qui font les tempêtes et fouillent
Avec rage les fonds, remuant sables et galets
S’abattant sur les côtes pour mieux les sculpter.
Celles qui s’élèvent au ciel, chevelure
D’écume blanche, en un point de brisure
S’enrouler de transparence cristalline.
Celles qui viennent finir si doucement
En un léger ressac qui juste mouille
A la lisière incertaine.
Et puis, il y a cette mer étale
Dense, comme lac de plomb
D’où plus rien ne s’échappe.
Kauai Sunset - Hather Mitchell
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