Entre
nous, des océans, des déserts, des montagnes, des milliers de
kilomètres, pour le sens commun notre relation appartient au
virtuel. Le virtuel s'oppose donc au réel. Et ce furent tes premiers
mots : « Comment ça virtuel ? Les moyens de
communication me rendent-ils moins réel ? ». Celle qui
avait tant marché, en tellement de beautés, ne doutait pas que les
choses puissent être là où elle n'est pas, mais alors comment
parler de relation ?
Ce n'est pas tant que tu en aies parlé de la relation, et pourtant tu l'as fait, c'est que peu à peu la relation s'est faite perceptible, vibrante en moi.
Que
disais-tu ? Que c'est en soi que l'on invite et reçois autrui,
que la proximité physique ne change rien à l'affaire. Que la
relation est au-delà de nos peurs et de nos attentes. Tout un monde
s'animant dans tes mots, un monde inconnu, et pourtant l'enfant avait
marché avec ce Jésus... T'écoutant je retrouvais cette enfant, je
redevenais cette enfant, je m'asseyais auprès de toi. Ce n'est pas
l'enfant qui posait les questions, mais bien celle qui cherchait des
réponses.
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