lundi 22 octobre 2018

De l'enfermement

Le service pour "Grands enfants", c’est un couloir, avec de toutes petites chambres, une porte fermée à clef, pas de dehors, pas d’air, peu d’activités et de personnel pour les animations…

Je devrais être rassurée de le savoir en sécurité en ce lieu, je ne parviens pas. L’enfermement est bien la chose que je supporte le moins !

Mais il semble que je sois la seule à vivre les choses ainsi, tous me disent que l'enfant va bien et lui donne le change !
J’essaie de dépasser mon rejet, je me dis que la fenêtre peut être fermée, et qu’en soi on trouve toute liberté.
J’essaie mais je n’y parviens pas… tout mon corps se révolte, en un cri sourd.


L’esprit est le corps, et le corps est l’esprit, pas de conscience sans liberté, là où la circulation se fait, où les grands espaces s’ouvrent à l’infini.

Je touche cela en moi, je touche cela dans leur soumission qui ne vise qu’à les éloigner d’un engagement à rompre.

Ma force je la trouve en la source, au silence, en celle qui marche dans ces vastes étendues



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