La
raison (petit mental, intellect, conscience de moi) ne peut pas
saisir ce qui est au-delà de sa propre limitation, mais elle peut "ne
pas en juger". Ce "je ne sais pas" fait l'esprit silencieux,
non pas suspicieux, suffisamment silencieux.
Alors,
ce qui est au-delà de la limitation raisonnée se révèle...
Les
manifestations premières sont de l'ordre d'un "bien-être"
profond, que l'on dira sans cause et sans objet puisqu'on ne peut en
reconnaître aucun.
Mais
cela veut-il dire qu'il n'y en a pas ?
Pouvons-nous
être conscients de ce qui échappe au petit mental ?
Il
aura été dit que non, cela est impossible. Que toute proposition en
ce sens n'est que fantasme et qu'il y a lieu de se méfier de ce qui
ne porte pas l'étiquette "réalité", étiquette
estampillée par le consensus sous la dictée des spécialistes.
Pourquoi
ne pas proposer que cela est en évolution constante, et encore que
l'intention du vivant soit de l'ordre de toujours plus de
conscience ?
Voici
une hypothèse de travail qui permet à l'esprit de rester dans
l'état d'attention propice à l'ouverture en conscience. L'ouverture est bien une extension.
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