Ça
pense, tu sais, ça pense
En-deçà,
et alors il a été dit l'inconscientCe mystère qui se manifeste aux portes
De "cela" pense.
Ni sans toi...
Ta
terre est mon exil. Je viens vers toi d’un pas lent, je marche dans
ton ombre et je te suis sans vraiment te sentir. Avec toi, c’est
l’étranger solitaire, le bohémien des grands chemins qui se
réveille sur le coin d’un asile éperdu. Ta ressemblance est un
nouveau défi. Rien n’est à la place que je lui espérais. Tes
yeux s’agrippent à ton sang comme une pieuvre affamée. Tes mains
sont des sentiers où l’herbe pousse à rebrousse-poil et, tes mots
roulent dans une meute de merles au-dessus des arbres tremblants. Je
te sais là, et je me cherche dans tes souffles. Nous sommes le
patchwork d’une étoffe de sens entremêlés. Nos parfums et nos
émotions recousent nos différences sur une trame unique. L’univers
est notre père commun. Mosaïque cul-de-jatte d’une atmosphère
cagneuse, mon prochain devient mon autre partout où je me devine
manchot dans mes rues intimes.
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