Comme
si tu piétinais ces quelques petites fleurs
Poussées
sur le sentier
Comme
si tu passais, froid, indifférent
Devant
le premier rayon du jour
Sans
même le sentir
Comme
si c’était mort déjà, en toi
Qu’un
grand vide t’ait emporté
Si
loin…
Plus
qu’une carcasse vide
La
vacuité est si bruissante
Là,
c’est un trou noir
Ne
reste plus que la raideur
D'une
nuque têtue
Pourtant,
dedans, j’entends
La
plainte de l’enfant
Étouffée,
plutôt qu’accueillie.
Parfois,
cela m’agace
Tant
d’entêtements !
Et
je me dis, tant pis
Que
d’arrogances !
Parfois,
je suis triste
Impression
d’avoir manqué quelque chose.
Parfois,
protectrice
Je
te sens si fragile...
Je
ne peux te dire vraiment les choses
Tu
ne comprendrais pas
Tu
te sentirais blessé
Incompris,
et ce n’est rien de le dire !
Et
puis, un élan vient
Et
malgré la voix dans le dos
Qui
me rappelle les reproches
D’autres
fois
J’abandonne
toutes revendications
Toutes
explications, et
tout simplement
Je
t’aime.
Toutes ces étapes, ces moments se passent en nous Miche !
RépondreSupprimerEt fouiller et s'élever
Et se taire et parler !!!!!
Tu ne te serais pas trompée de billet ???
SupprimerJe pense que tu commentes celui-ci :
https://chou-genou-caillou.blogspot.com/2019/02/de-cette-presence-toi.html
Et je te réponds que tu as tout à fait raison, tous ces moments nous les connaissons.