lundi 25 février 2019

Le triomphe de l'amour

Comme si tu piétinais ces quelques petites fleurs
Poussées sur le sentier
Comme si tu passais, froid, indifférent
Devant le premier rayon du jour
Sans même le sentir
Comme si c’était mort déjà, en toi
Qu’un grand vide t’ait emporté
Si loin…

Plus qu’une carcasse vide
La vacuité est si bruissante
Là, c’est un trou noir
Ne reste plus que la raideur
D'une nuque têtue
Pourtant, dedans, j’entends
La plainte de l’enfant
Étouffée, plutôt qu’accueillie.

Parfois, cela m’agace
Tant d’entêtements !
Et je me dis, tant pis
Que d’arrogances !

Parfois, je suis triste
Impression d’avoir manqué quelque chose.

Parfois, protectrice
Je te sens si fragile...

Je ne peux te dire vraiment les choses
Tu ne comprendrais pas
Tu te sentirais blessé
Incompris, et ce n’est rien de le dire !

Et puis, un élan vient
Et malgré la voix dans le dos
Qui me rappelle les reproches
D’autres fois
J’abandonne toutes revendications
Toutes explications, et tout simplement
Je t’aime.



2 commentaires:

  1. Toutes ces étapes, ces moments se passent en nous Miche !
    Et fouiller et s'élever
    Et se taire et parler !!!!!

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    1. Tu ne te serais pas trompée de billet ???
      Je pense que tu commentes celui-ci :
      https://chou-genou-caillou.blogspot.com/2019/02/de-cette-presence-toi.html

      Et je te réponds que tu as tout à fait raison, tous ces moments nous les connaissons.

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