S'approprier comme prier !

C'est vouloir se nourrir de l'énergie

Qui n'est pas la sienne

Alors que dans sa propre relation au monde

Chaque corps reçoit toute l'énergie

Nécessaire à accomplir ce qui doit l'être.

C'est bien cela qu'induit la méprise

Organisée en consensus

Ainsi violer la terre

Son ventre et même ses racines

Et encore voler son voisin, ses proches.

Le partage n'est pas la division

Qui permet l'appropriation

La dépossession

L'accumulation

Le véritable partage, multiplie

Chacun est comblé et c'est pour le monde.

Déjà publié ici 

Esther Sarto