C'est
Jung qui aura parlé d'individuation, processus de conscientisation
en cours, pas en un mais en chacun.
C'est
bien la chose la plus difficile, puisqu'elle est encore confondue
avec la consécration du penseur qui se prend pour une entité
isolée, cette confusion menant aux réactions, aux exploitations,
aux pollutions, aux philosophies individualistes. Ce n'est pas
nouveau, ce travail de sape est inscrit dans les textes dits sacrés
où promesse est faite d'une place au paradis, de retrouver un jour
tous ceux qu'on aura aimés, etc.
C'est
étonnant cette croyance en JE SUIS en tant que prolongement de ma
personne, vitam aeternam.
Et
pourtant il y a bel et bien l'expérience de ce sentiment plus
puissant que tous les autres sentiments, sentiment d'être du monde,
d'être ici et là-bas, d'être amour traversé et traversant.
Ce
n'est pas une expérience qui concerne la raison, elle ne sait
qu'opposer être et ne pas être. Alors que la conscience d'être
est aussi conscience de non-être.
Impossible à expliquer, cela se
vit en des profondeurs où la paradoxe du vivant s'éclaire de
l'intérieur, connaissance vive comme l'eau vive, qui reste de
l'intériorité et disparaît aussitôt que séparation se fait.
Déjà publié ici
La forêt humide de Hoh -parc national Olympique
Je pense que c'est ce qui se propose à l'être humain, parvenir à l'individuation !
RépondreSupprimerJe le pense aussi...la liberté qui n'est pas comprise.
SupprimerDa, Miche : ,,cunoașterea vie este apa vie."
RépondreSupprimerCitesc și recitesc...
,,cunoașterea vie este apa vie." oui "le savoir vivant, c'est l'eau vive".
SupprimerOui !