samedi 5 octobre 2019

De cet enfermement


Tous les matins, tous les soirs, le bébé cabri pleure
Il appelle sa mère, il appelle le lait, il a faim
De tendresse aussi ! 
Putain !

Putains d’éleveurs qui séparent les petits de leur mère !
Tout est insensibilité en eux
Tout est justification de l'injustifiable
« On n'a pas le choix ! » Alors qu'ils ne vivent qu'au niveau
Où le choix, la décision s'imposent !

Et le bébé pleure, et je pleure avec lui
Tous les matins et tous les soirs
Le bébé va grandir, il ne pleurera plus
Il se sera habitué, moi pas !
Un jour c'est sûr je sortirai dans le village
En hurlant que c'est assez !

Ce jour-là... ils m'enfermeront comme les poules
Les vaches et les cabris, et les cochons aussi, ils m'enfermeront
C'est certain !




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