La
vie était difficile
Un
travail mal payé, exploitée
Seule
avec les deux petits
Le
cœur cabossé
Mais
toujours cette force
Là,
au ventre.
Tu
m'écrivais
Tous
les mois, une longue lettre
Tu
me racontais les potins du quartier
Tu
glissais entre une feuille pliée, un billet
Ce
billet qui nous a souvent sauvés
Et
puis tout en bas, une fois...
« Dans
le ronronnement du poêle et des chats
L'un
sur mes genoux, l'autre près du feu
Tout
est si tranquille, j'espère que toi et tes deux petits
Vous
êtes ainsi bien au chaud, paisibles. »
Cela m'arracha quelques larmes
C'est
aujourd'hui que je comprends...
Tu
étais dans cette paix si grande
C'est elle qui se proposait
Au
partage...
Mariette au marché
Touché (souvenir d'une de mes gd-mère)
RépondreSupprimerSavoureux dernier paragraphe
Bon jour à toi, Miche
:) Belle fin de journée à toi Eric.
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