Au fur et à mesure que l'homme s'est pris la grosse tête
Avec son mental, obtenant des résultats avec son mental
Dont on connaît maintenant les effets
Pervers quoi qu'on en dise
Au fur et à mesure...
Dans cette séparation
On se sépare toujours de ce dont on veut la maîtrise
Dans cette séparation la sensibilité s'est endormie
En place et lieu la sensiblerie égotique, s'admirer le nombril.
Le
monde intérieur, toujours plus pauvre
Ne
résonnant plus au chant du monde
Le
mot-son remplacé par le concept
Culte
de l'émotion égotique, encore mon nombril.
Alors
l'homme a projeté, avec son mental si puissant
Cette
pauvreté en esprit, ce manque de sensibilité
Ce
débordement émotionnel, sur le monde tout entier.
Dans
la nature il ne voit qu'instincts grégaires
Automatismes,
mécanismes
Comme
si ce qui est utile était dépourvu de beauté
Tiens
le chant de l'oiseau décortiqué, et la caresse du loup pour la
louve
Et
le chant de la baleine, et la caresse de la fleur
Ce
n'est plus que son œuvre explicative qui s'expose
Tout
cela dans les musées, dans les encyclopédies, et mes photos si
belles.
Et
la guerre ?
Ben
oui, c'est sûr le fourmillement du vivant, et les arbres
Et
la mousse au pied de l'arbre, et cet enchevêtrement dans les racines
Et
l'humus jusqu'à la canopée, c'est sûr c'est aussi une guerre !
Enfin,
c'est ce qu'ils disent, eux qui ne font que détruire !
Ben,
une guerre créatrice comme cela, moi je veux bien
Mais
alors il faut revoir la question du vocabulaire !
Sunt prizonierul propriei goliciuni. :(
RépondreSupprimerMon ami !
SupprimerTu ne peux être prisonnier de ta nudité...
ce qui est nu est libre...
Te dire combien je suis heureuse de ton passage ici.