mercredi 24 juin 2020

Un mental si... fait le prisonnier


Au fur et à mesure que l'homme s'est pris la grosse tête
Avec son mental, obtenant des résultats avec son mental
Dont on connaît maintenant les effets
Pervers quoi qu'on en dise
Au fur et à mesure...

Dans cette séparation
On se sépare toujours de ce dont on veut la maîtrise
Dans cette séparation la sensibilité s'est endormie
En place et lieu la sensiblerie égotique, s'admirer le nombril.

Le monde intérieur, toujours plus pauvre
Ne résonnant plus au chant du monde
Le mot-son remplacé par le concept
Culte de l'émotion égotique, encore mon nombril.

Alors l'homme a projeté, avec son mental si puissant
Cette pauvreté en esprit, ce manque de sensibilité
Ce débordement émotionnel, sur le monde tout entier.

Dans la nature il ne voit qu'instincts grégaires
Automatismes, mécanismes
Comme si ce qui est utile était dépourvu de beauté
Tiens le chant de l'oiseau décortiqué, et la caresse du loup pour la louve
Et le chant de la baleine, et la caresse de la fleur
Ce n'est plus que son œuvre explicative qui s'expose
Tout cela dans les musées, dans les encyclopédies, et mes photos si belles.

Et la guerre ?
Ben oui, c'est sûr le fourmillement du vivant, et les arbres
Et la mousse au pied de l'arbre, et cet enchevêtrement dans les racines
Et l'humus jusqu'à la canopée, c'est sûr c'est aussi une guerre !
Enfin, c'est ce qu'ils disent, eux qui ne font que détruire !
Ben, une guerre créatrice comme cela, moi je veux bien
Mais alors il faut revoir la question du vocabulaire !




2 commentaires:

  1. Sunt prizonierul propriei goliciuni. :(

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    1. Mon ami !
      Tu ne peux être prisonnier de ta nudité...
      ce qui est nu est libre...

      Te dire combien je suis heureuse de ton passage ici.

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