Eh
bien quelle chance nous avons eu, des trombes d’eau s’abattant
sur tout le sud, et là à St Philippe, une trouée de ciel bleu
menacée par de bas nuages mais pas de pluie.
Nous
avons pu faire la visite de ce magnifique "Jardin des parfums et
des épices", rejoindre l’océan à pieds, pique-niquer dans
un coin charmant, puis rentrer sous une pluie battante bien à
l’abri dans le bus.
La
visite, guidée par un homme à la voix profonde ouvert à une
approche intelligente de la nature, ne parlait pas de La Réunion
comme d’un ventre isolé du monde « not pays ».
Bien
sûr il a abordé la question des plantes endémiques, mais rappelant
qu’il n’y a pas qu’ici que ce phénomène se produit.
Il
nous a montré comment se pratique la fertilisation de la vanille,
fleur hermaphrodite. L’appareil féminin est séparé de l’appareil
mâle par une membrane, à l’état naturel cette pollinisation se
fait par des insectes, ainsi mère nature permet le brassage des
différentes lianes. Ces insectes pollinisateurs ne vivant pas
à La Réunion, c’est l’homme qui la pratique.
Tout
est si beau, chaque plante, chaque insecte, ayant sa place, participe
et resplendit dans une œuvre commune.
Dans
ce parc, les végétaux morts ne sont pas ramassés, ils
participent à la régénérescence de la terre nourricière.
Évidemment aucune lutte n’est pratiquée contre les insectes, ou
autres nuisibles, cet adjectif n’existe pas en ce "paradis".
Nous
avons vu un étrangleur, sa graine s’installe au faîte d’un
arbre et se développe en de longues et larges racines, qui enserrent
l'hôte.
Et
voici qu’enlacés pour toujours les deux compagnons vivent et
forment une architecture incroyable, la naissance d’une nouvelle
forme.
Et
puis cette chose étonnante, de ce bambou qui fleurit et meure dans
le même temps et ce sur toute la planète. Tous les 87 ans, une
horloge interne entraîne ce bouquet final.
Dans
ce jardin pas de mauvaises herbes, toutes ont une bonne raison
d’exister.
Quelle
joie paisible à cette parole, regard sur ce qui est, mettant en
évidence les idées toutes faites sans en faire une revendication
guerrière.
Ainsi
la nature chante à l’unisson, produisant tant de fleurs et de
fruits aux couleurs, aux parfums, aux saveurs, innombrables …
Une
belle leçon, que les enfants n’ont pas écoutée, préoccupés
uniquement à être celui qui recevrait la feuille, la graine, la
branche que l’homme guide tendait.
Ils
étaient à tendre les mains : " Moi, moi, moi"…
Sept cent millions de chinois
RépondreSupprimerEt moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon petit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent millions de sud-américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
:))))
SupprimerMerci à toi, belle soirée mon amie.