lundi 13 juillet 2020

Sortie scolaire au jardin des parfums et des épices


Eh bien quelle chance nous avons eu, des trombes d’eau s’abattant sur tout le sud, et là à St Philippe, une trouée de ciel bleu menacée par de bas nuages mais pas de pluie.

Nous avons pu faire la visite de ce magnifique "Jardin des parfums et des épices", rejoindre l’océan à pieds, pique-niquer dans un coin charmant, puis rentrer sous une pluie battante bien à l’abri dans le bus.

La visite, guidée par un homme à la voix profonde ouvert à une approche intelligente de la nature, ne parlait pas de La Réunion comme d’un ventre isolé du monde « not pays ».
Bien sûr il a abordé la question des plantes endémiques, mais rappelant qu’il n’y a pas qu’ici que ce phénomène se produit.
Il nous a montré comment se pratique la fertilisation de la vanille, fleur hermaphrodite. L’appareil féminin est séparé de l’appareil mâle par une membrane, à l’état naturel cette pollinisation se fait par des insectes, ainsi mère nature permet le brassage des différentes lianes. Ces insectes pollinisateurs   ne vivant pas à La Réunion, c’est l’homme qui la pratique.
Tout est si beau, chaque plante, chaque insecte, ayant sa place, participe et resplendit dans une œuvre commune.

Dans ce parc, les végétaux morts ne sont pas ramassés, ils participent à la régénérescence de la terre nourricière. Évidemment aucune lutte n’est pratiquée contre les insectes, ou autres nuisibles, cet adjectif n’existe pas en ce "paradis".

Nous avons vu un étrangleur, sa graine s’installe au faîte d’un arbre et se développe en de longues et larges racines, qui enserrent l'hôte.
Et voici qu’enlacés pour toujours les deux compagnons vivent et forment une architecture incroyable, la naissance d’une nouvelle forme.

Et puis cette chose étonnante, de ce bambou qui fleurit et meure dans le même temps et ce sur toute la planète. Tous les 87 ans, une horloge interne entraîne ce bouquet final.

Dans ce jardin pas de mauvaises herbes, toutes ont une bonne raison d’exister.

Quelle joie paisible à cette parole, regard sur ce qui est, mettant en évidence les idées toutes faites sans en faire une revendication guerrière. 
Ainsi la nature chante à l’unisson, produisant tant de fleurs et de fruits aux couleurs, aux parfums, aux saveurs, innombrables …

Une belle leçon, que les enfants n’ont pas écoutée, préoccupés uniquement à être celui qui recevrait la feuille, la graine, la branche que l’homme guide tendait.
Ils étaient à tendre les mains : " Moi, moi, moi"…



2 commentaires:

  1. Sept cent millions de chinois
    Et moi, et moi, et moi
    Avec ma vie, mon petit chez-moi
    Mon mal de tête, mon point au foie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Quatre-vingt millions d'indonésiens
    Et moi, et moi, et moi
    Avec ma voiture et mon chien
    Son Canigou quand il aboie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Trois ou quatre cent millions de noirs
    Et moi, et moi, et moi
    Qui vais au brunissoir
    Au sauna pour perdre du poids
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Trois cent millions de soviétiques
    Et moi, et moi, et moi
    Avec mes manies et mes tics
    Dans mon petit lit en plume d'oie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie



    Cinquante millions de gens imparfaits
    Et moi, et moi, et moi
    Qui regarde Catherine Langeais
    A la télévision chez moi
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Neuf cent millions de crève-la-faim
    Et moi, et moi, et moi
    Avec mon régime végétarien
    Et tout le whisky que je m'envoie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Cinq cent millions de sud-américains
    Et moi, et moi, et moi
    Je suis tout nu dans mon bain
    Avec une fille qui me nettoie
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Cinquante millions de vietnamiens
    Et moi, et moi, et moi
    Le dimanche à la chasse au lapin
    Avec mon fusil, je suis le roi
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

    Cinq cent milliards de petits martiens
    Et moi, et moi, et moi
    Comme un con de parisien
    J'attends mon chèque de fin de mois
    J'y pense et puis j'oublie
    C'est la vie, c'est la vie

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