Quand elles arrivent ces vagues
De si profonde tristesse
Vague à l'âme …
Ne pas les refuser
Ne pas les fuir
Il y a tant de souffrances dans le monde
Que nous faisons.
Les accepter, les reconnaître siennes
Sans y succomber
C'est à coup sûr en soulager quelques peines
De l'animal maltraité par l'élevage intensif
De l'enfant affamé, ou encore celui-là corrigé, battu
La femme, le vieillard, la nature en toutes ces pollutions.
Oui, la prendre cette vague de la peine
Elle ne fait que passer.
Frédéric Lamy
Il existe une méditation bouddhique dans laquelle on inspire le mal, suspension en le cœur, et l'on expire l'énergie purifiée ...
RépondreSupprimerOui, je connais... c'est faire tonglèn...
RépondreSupprimerIl existe différents types de pratiques du tonglen. De manière générale, il faut tout d'abord s'asseoir, ramener l'esprit à lui-même et en percevoir la véritable nature, puis à prendre sur soi la souffrance d'un ou plusieurs êtres et à leur donner notre bonheur, bien-être, la paix de notre esprit. Cette pratique a pour support la respiration5. On imagine la souffrance des êtres sous forme symbolique de fumée ; en l'inspirant celle-ci disparaît au centre de l'être. Puis lors de l'expiration, une lumière merveilleuse représentant ce qu'il y a de mieux pour chacun est renvoyée.
Comme tel, c'est donc un entraînement à l'altruisme dans sa forme la plus extrême : « Si le fait d'être vrais [par la pratique de tonglen] nous fait mal, c'est bon, car c'est alors que nous pourrons réellement nous échanger contre autrui. Notre travail sera devenu tellement authentique et honnête que nous aurons envie de le partager avec d'autres. Il ne s'agit pas tant de leur donner simplement notre plaisir et d'assumer leur douleur. Il y a quelque chose de plus : nous voulons leur offrir notre authenticité et absorber leur hypocrisie3. »
Ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tonglen
Je ne suis pas certaine qu'elle ne fasse que passer...
RépondreSupprimerComme celles de la mer, elles reviennent.
Le ressac fait mal aussi.
Très belle page, Miche.
Merci pour le partage.
Elles passent, elles passent....
SupprimerMerci à toi Quichottine.