lundi 12 octobre 2020

A travers tous les temps

 

Alors, elle se dit qu’elle n’avait pas assez veillé

Qu’un court instant elle s’était absentée

L’air était si doux

Elle avait plongé dans l’onde claire

Écouté les oiseaux

Laissé le soleil caresser la peau

Et sur le chemin du retour…

Un pressentiment, puissant, terrassant

De ceux qui apportent les images

Qu’on tient loin de soi

Et qui pourtant surgissent là

 

Elle le vit s’enfoncer dans les marées

Elle poussa un cri

Qu’il n’entendit pas

A terre, elle tomba

Comme la vague

Qui claque la roche

 

Mais déjà elle était debout

Quoi qu’il puisse arriver

Quelques soient les apparences

Elle ne ferait pas, en sa tête

En son cœur

Le non sens, le sans réponse

 

Et ce n’est pas le vide

Qui répondait

Mais une présence si vaste


2 commentaires:

  1. "Lorsque l'on s'aperçoit que la vie est toute insécurité, que la sécurité n'existe pas, l'insécurité disparaît également."

    Le yoga du Cachemire : https://www.paperblog.fr/9185093/yoga-du-cachemire/

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